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 Portes de Fal

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AuteurMessage
Ellamin Glistern
Chevalier Celeste
Ellamin Glistern


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Culte de : Baal
Date d'inscription : 27/08/2007

Feuille de personnage
Profession :: Paladin/Erudit
Culte :: Baal
Age actuel :: 29

Portes de Fal Empty
MessageSujet: Portes de Fal   Portes de Fal Icon_minitimeSam 23 Fév - 0:27

Portes de Fal Assassinscreedx04yg2


Approchant de Fal, la cité fortifiée, Ellamin, usant plus que jamais des atours de monastiques que lui conféraient ses vêtements, parcourut les quelques derniers kilomètres dans une cariole, menée par un amène marchand qui ne sourcilla à la duperie de l'érudit en le croyant affaiblit par ses périgrinations, la garde de la capitale à ses trousses. Quelques caravanes stationant également à l'entrée de la cité fortifiée, le paladin perçut nettement les sentinelles en faction devant la porte, bloquant la plupart des marchands, qui s'indignaient tant que l'érudit ne pouvait s'empêcher de laisser son rictus hargneux prendre place sur son visage, alors qu'il peinait à comprendre les gardes.

"Les portes sont closes pour l'instant. Que ceux qui ont un passe-droit s'avancent."

Saisissant alors que le vieillard menant la cariole dans laquelle il se tenait n'en disposait pas à son immobilité, et au désarroi qui s'affichait sur ses vieux traits, Ellamin descendit de la caravane, et usant des diverses charrues disposées sur le chemin se dissimulait à la vue des gardes, s'avançant vers un poste de guet, une tour au pied de laquelle se trouvait une porte.

*Ce n'est que trop facile. Ce sont de vulgaires cabots, c'est une certitude.*

Cette ville étant un vaste entrepôt d'armes pour le royaume, une idée effleura bien aisement l'esprit du paladin, qui fit flamber, toujours dissimuler, les tentures couvrant les carioles, jusqu'à ce que l'une ne laisse place qu'à une immense deflagration, naissant de poudre noire que l'on menait pour être stockée. Les marchands saisis par la panique, entravant les gardes, l'érudit attendit que la porte de la tour ne s'ouvre pour s'y engouffrer, jettant le garde surpris qui en sortit en arrière, dans le donjon, lui assenant un coup léthal de sa katzbalger, transperçant sa gorge de part en part, lui accordant une mort silencieuse.

"Bien. Les épreuves sont derrière nous. Faire brûler ce satané bordel suffirait même à achever ceci."

Agacé par cette mission, requerant de lui des tendances à la furtivité qu'il abhorrait horriblement en cet instant, Ellamin se servit de ses trousses obscures pour avancer dans les couloirs noirs jouxtant la caserne. En sortant par une fenêtre, l'érudit parvint dans un jardin, une cour dans laquelle il put s'imiscer grâce à l'obstruction de son point d'entrée que procurait un lierre s'étendant tel un voile sous une arcade. Désormais dans la ville, le paladin accelera la marche, faisant basculer son regard d'un coin à un autre, traversant de part en part la cour, pour s'engouffrer dans de larges ruelles, où roulaient de temps à autre quelques carioles, et enfin atterir dans une impasse, où quelques misereux s'attroupaient, brandissant leurs mains décharnées mandant l'aumône. S'approchant d'un pas lent d'eux, son rictus s'accentuant à mesure que la distance le séparant des misereux s'accentuait, l'érudit s'arrêta face à l'un d'eux, le toisant avec furie, faisant apparaître la poignée de son arme. Se delectant de l'effroi qui apparaissait dans le regard du mendiant, Ellamin le délaissa, puis fit revenir son regard vers lui lorsqu'il l'entendit, se lever et marcher, et l'aperçut ainsi alors qu'il furetait, projetant de fuir vers les rues.

"Tu vas... les chercher?"

L'homme ne répondit pas, et en un instant se mit à la course, l'érudit le précedant d'un instant dans cette action, ayant pressenti telle folie de la part du miserable vermisseau qui fuyait désormais à travers les ruelles, l'érudit à ses talons, se frayant un chemin à travers la foule. Le perdant un instant de vue, l'érudit parvint sur une place, mais se reconcentra, se remettant passablement de la course qu'il avait menée, lorsqu'il vit la porte d'une masure se fermer en trombe. Ne pouvant en supporter davantage, l'érudit abattit la porte déjà branlante, et vit ce misereux, se tenant effaré face à trois hommes, qui sur l'instant se levèrent, saisissant de même le pommeau de leurs armes pour les tirer de leurs fourreaux ou ceintures. Les deux hommes en arme situés de part et d'autre de la pièce lachèrent leurs armes, lorsque leur chair se mit à brûler en exhalant fumée et odeurs nauseabondes. Mettant le vieux mendiant à terre, le frappant à ses tibias, déjà trop décharnés pour supporter les coups, le paladin apposa la lame de sa katzbalger encore maculée du sang de sa precedente victime sur le cou de l'homme, imposant la vue de son otage miserable à l'ultime homme qui se tenait face à lui, ses deux acolytes ayant succombé à l'asphyxie engendrée par la brûlure qu'avait occasionné le pyromant.

"Jusqu'où va votre complot d'atteinte au trône de Baal? Comment se nomme votre main? Je vous ai déjà coupé les jambes, vous arracher les yeux ne me causera nulle peine."

L'homme sembla hésiter, ainsi l'érudit retira la lame de sous la gorge de sa victime et la ficha dans l'épaule du mendiant, qui poussa un cri tordant de douleur que le paladin étouffa d'une pièce d'étoffe.

"Cesse de geindre ! Prends la mesure de tes actes, hérétique, et toi de ton inaction !"

L'homme céda finalement, et se mit à parler, soumis au chantage de l'érudit. Faisant été de la traîtrise orchestrée en terres de Baal autant que son esprit put en dire, l'homme abaissa la tête, honteux, lorsqu'il eut fini de découvrir l'étendue de leur manoeuvre.

"Bien. Je te remercie, marchand. Vois comme il est simple de faire des affaires..."

Dégageant son arme de la chair du misereux, Ellamin toisa les deux hommes, un léger sourire mesquin s'affichant sur son visage, non de sadisme, mais de satisfaction, de pouvoir inspirer aussi simplement l'effroi chez ces sous-êtres.

"Si ta honte est trop grande, infidèle, projète toi dans ce grand brasier, celui que les incapables alimentent inexorabelement de leurs dépouilles."

Frappant mortellement le mendiant gisant au sol d'une frappe de taille, avant que l'homme n'ait pu réagir, le paladin projeta de la poussière depuis la paume de sa gauche aux yeux du traître, enflammant cette poudre noire, qui eut tôt fait de laisser les flammes dévorer son crâne. Les toiles de jute tendues sur les murs de la masure et le chaume composant sa miserbale toiture prirent également rapidement feu, alors qu'Ellamin sortait de la maisonnée, feignant d'alerter les passants du feu qui dévorait les soupentes et s'étendait dans la chaumière. Dans l'agitation, alors que la foule convulsait vers le lieu, l'érudit parvint aux portes de la ville, ouvertes alors que les sentinelles s'étaient précipitées à l'interieur, et qu'un cavalier en noir, sur un canasson blanc, sortait en trombe de la ville, dont on voyait au loin de la fumée noirâtre qui s'élevait jusque dans les nuages surplombant la cité fortifiée.

*Fortifiée, mais pas imprenable. Hm, un bon point à connaître...*
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