Repères

Un pas, puis un autre... Les sens en alerte, Myroo réagissait au moindre bruit. Même si Ys était devenue une cité désolée, la prudence se devait d'être reine.
Le décors était digne d'un sanctuaire, des ruines, il y en avait partout. Seule la tour de pierre ressemblait encore à une tour, bien que son accès soit difficile. Le sol, sec, n'était plus apte à recevoir de la végétation, et retransmettait toutes les douleurs du palais. Il était craquelé, comme si toutes ses cicatrices ne s'effaceraient jamais...
Montant sur le reste d'une maison, la jeune phoenix observait le terrain. Vaste, très vaste...

HJ: On est à Ys, pas dans le désert, de par sa situation la cité est proche du Lac d'Opale, donc plutot luxuriant pour la vegetation, enfin c'est là une explicitation pour t'aider à mieux situer ton personnage.

Un. Deux. Trois claquements sourds, le subtil cri de la chair cédant sous les frappes répétées, mais toujours cette entêtante et nauséeuse volute du sang s'épandant dans l'air, pulsé par un coeur battant vite, en proie à la peur et ne cessant sous le coup de la douleur. Gisant à ses pieds, une morne carcasse au souffle rauque tirait sur ses liens avec désespoir, sous l'oeil attentif d'Ellamin, brandissant son jonc à la hampe maculée de sang, une flammèche trônant à son sommet. Toisant l'homme avec dégoût, l'érudit frappa à nouveau l'hérétique, dont quelques murmures semblaient s'élevaient de la bouche dont la machoire brisée laissait s'écouler un filet de sang dont se gorgeait déjà le sol, paraissant sous le sol parcouru de gravures mais fendu, affaibli par le temps.

"Expie, hérétique, et cela sonnera ton glas... Mais tiens, et malgré ton corps, tu demeureras, inébranlable, et recevra la véritable reconnaissance d'un des Pères, quel qu'il soit, l'Infâme, ou notre Seigneur d'Ambre. Mais plus tu intrigueras, plus les lambeaux tomberont de ton corps. Choisis sur l'instant, le parjure, ou la puissance !"

HJ : justement, c'est ce qui peut paraître étonnant...

Trois claquements, trois de trop... Se dirigeant vers la source du bruit, Myroo plaqua sa main sur sa bouche en voyant le spectacle qui s'offrait à ses yeux. Outrée, elle interpela l'inconnu.

"Hey ! Vous, là ! Vous n'avez donc pas honte ?"

HJ: justement, c'est ce qui ne devrait pas même paraître...

Son bâton frappant la pièce ruinée sur laquelle il se tenait en un tintement sourd, Ellamin jetta son regard en direction de la créature paraissant et s'insurgeant sans réfléchir, ainsi que le font ces chiens galeux ne sachant guère qu'aboyer sans retenue d'un ton laissant voir le manque de discernement dont ils recèlent, que le paladin jaugea avec mépris, ses yeux laissant paraître ce regard dédaigneux qu'il apposait tant sur la vermine gésissant à ses pieds que celle se dévoilant non loin.

"Oh, je suis certain que cet enfant a honte, honte d'avoir demeuré dans le parjure si longtemps, mais si vous cessez de vociférer sur l'instant, peut-être pourra-t-il s'en distinguer. Soit, silence !"

HJ : hmm, ca reste à voir...

Se rapprochant, la jeune phoenix garda cependant des distances de sécurité. Aucun doute, cet homme était de Baal.

"Le parjure ? Expliquez-vous..." fit Myroo d'une voix neutre.

Aucun homme ne méritait de se faire torturer comme ca, même un meurtrier... Certe, il existait des punitions, mais de la à être si... flagmatique et cruel...

"Croire en l'illusion, c'est là l'attitude des simples d'esprits gangrénant notre monde. Ayant perduré sur cette voie de la facilité, cet enfant entrevoit désormais ce que ses congénères rejettent avec ardeur, se projetant dans un passé incertain où ils ne seront que l'outil d'un monstre raillant et brisant. Si cela dépasse ton entendement, gamine..."

Frappant une nouvelle fois l'homme gisant prostré et entravé sur le socle de pierre de son bâton au front, en un bris s'élevant sur tout l'aire, trop étriquée, l'érudit reporta son jonc la tête tendue vers l'avant en direction de la femme ayant apparu, un rictus déchirant son visage sombre, une lueur brillant dans les yeux du paladin toisant froidement la créature.

"Tu es de sa famille, cet ordre de cancrelats. Que n'as-tu été foulée au pied plus tôt?"

"Ce n'est pas parceque nos croyances diffèrent que nous sommes des misérables. Cessez donc de le frapper, vous en avez déjà fait assez comme cela. Tandis que ce rictus sur votre visage, je pense qu'il n'était pas necessaire. Vous nous méprisez, et j'en ai bien conscience. Quant à cette apellation de gamine, je m'en dispenserais volontiers."

Ayant parlé froidement, Myroo avait un visage impassible. Cet homme ne l'impressionnait pas, ce n'était pas le premier qu'elle voyait s'acharner comme un idiot du village sur sa blague...

"Qu'est-ce donc pour toi, un coup? Un, deux, trois, combien pourrais-tu en supporter, enfant? Les dévots du dénommé Yam s'empâtent, deviennent de ces misérables communs aux terres de Baal. Prends cet air offusqué, il n'en demeure pas moins que tu ne bouges nullement, la souffrance de cet homme, transcendantale pour lui ou non, ne te touche même pas, cela est la faiblesse, ceux qui parlent sans même attendre quoi que ce soit en retour. Je fais différer son sort du tien, t'y opposeras-tu?"

Ce n'était nullement du courage, mais de la stupidité impotente dont faisait preuve cette dévote de Yam, dont Ellamin n'avait que faire de son avis, doté d'aussi peu de reflexion, tant les paroles qu'elle avait prononcées puaient de cette impuissance inhérente aux créatures de son espèce, celle des lâches qu'abhorrait particulièrement l'érudit, dont le rictus perdurait, alors que son dédain allait croissant envers cette être aux propos demeurant si triviaux.

"Croyez-vous reellement cela ? Si c'est le cas, vous etes bien stupide. Si cela ne m'affecterait pas, je ne serais pas là, à perdre mon temps avec vous. Maintenant, laissez-le, qu'il retourne en Yam avec moi."

Contournant l'inconnu, et s'approchant de l'homme gisant au sol, Myroo s'accroupit à ses côtés, posant une main sur son front.

"Paix mon ami, nous allons te soigner..."

"Donne-moi une bonne raison de le rendre à celui qu'il devra toujours éviter du regard, en demeurant courbé ainsi que tu l'es auprès de lui, et je le rendrai à son maître et son état de serviteur."

Cette jeune femme paraissait dotée d'éducation, malgré son ingénuité peut-être pouvait-il en tirer quelque chose, ce djinn qui faisait miroiter la survie à quiconque se proposait de relever ses défis. Reportant son jonc auprès de lui, Ellamin le fit heurter une nouvelle fois le sol, le tintement doublé de celui de la lame pendant en son fourreau à la ceinture de l'érudit, ébranlé par le choc, alors qu'il accordait un regard torve à la créature, se tenant désormais au sol aux côtés de son 'disciple'.

Relevant les yeux vers l'inconnu, Myroo ne se releva pas pour autant.

"Cet homme est un enfant de Yam, et non il ne devra jamais se courber et éviter du regard quiconque, il devra toujours être fière et soutenir son peuple. Nous n'avons qu'une vie, nous n'avons pas besoin d'esclaves pour nous assister, nous ne sommes pas des incapables.
Cet homme sera soigné, et logé. Une vie l'attend, mais ce n'est pas celle d'être torturé à mort."

Rebaissant les yeux vers l'homme gisant au sol, elle lui fit un sourire encourageant. Elle le ramenerait avec elle, que cet inconnu le veuille ou non. Les enfants d'Yam n'ont pas à rester au sol, maltraités.

"Magnifique, très bon à vous de garnir vos rangs d'incapables, car c'est bien ce que vous faîtes de ces hommes, comment soutenir une patrie, si on ne peut souffrir pour soi-même? Des Hommes sans valeur, c'est là le destin auquel cet homme ne serait pas soumis. Tu le dis enfant de Yam, vois donc, il n'est qu'un fils, toi qu'une fille, à pâtir sous la férule d'un père trop protecteur, vous n'êtes parés qu'à la mort, et c'est là tout ce que je souhaite à ceux de cette espèce, qu'il meure si cela se doit, que cela soit aujourd'hui ou un autre jour sur le champ de bataille, survivre en ce jour de lui-même fera qu'il le pourra autant qu'il aura à compter sur lui, ce sera cela vivre."

Déclamant son discours avec véhémence, l'érudit s'était approché d'un pas de la femme, ne la lâchant du regard, mais constatant las que son abhorration pour les terriens de Baal passait avant son entendement, le poussant à déplorer qu'elle soit tant gangrénée par la passivité latente du peuple que forgea le clergé de l'Infâme.

"Un esclave ne peut pas souffrir pour toi, oui, mais il le peut peut-être davantage que toi. L'as-tu déjà senti?"

"Je sais très bien qu'un esclave peut souffrir d'avantage que moi... Je ne suis pas si stupide. Comme un autre être peut souffrir encore plus que cet esclave, et ainsi de suite... Tandis que notre mort, à tous, elle arrivera le moment venut. Comme vous l'avez dit, que ce soit sur un champ de bataille ou non, elle arrivera. Si je n'aurais pas été là, la mort de cet homme serait déjà venue je présume, et je n'en n'aurais rien su... Ou bien, je l'aurais apprise mais au moins une bonne semaine après, car rares sont ceux qui s'aventurent sur ces terres."

Observant l'inconnu de Baal se rapprocher d'elle, la jeune phoenix ne bougea pas, maintenant sa position auprès de l'homme gisant au sol, et gémissant legerement alors qu'il voulait se retourner. Myroo lui appuya d'ailleurs très doucement sur l'épaule, lui faisant comprendre qu'il souffrirait d'avantage s'il se retournait, et qu'elle l'aiderait à se relever après.

"Et si cela est écrit qu'il doit mourir en cet endroit, doit-il pour autant le faire? Au diable la passivité, qu'il ressente la main de la mort l'étreindre, le désespoir, qu'il voit, et tente de faire face. Que gagnes-tu ici, enfant, à couvrir les plaies d'un homme que tu ne connais pas, en sachant que tu ne le sauveras de la sorte? Il a vu ses proches partir sur des fronts pour ne pas en revenir, n'est-ce pas ton cas également? Pour chaque mort de Yam, il y en a de Baal, que des faibles des rebuts consumés sur le bûcher d'une ambition stupide et sans âge, les guerres compteront leur lot de morts et estropiés à l'infini si l'on s'en tient à ta vision, à celle de ton clergé, pour être précis. Une guerre, menée par des êtres ayant passé la douleur, fait front à la mort, est unique, scelle en un combat un destin que pour l'heure des centaines n'ont pu ébaucher, chacune engendrant encore et encore ces carnages incessants. Tu voudrais le faire fuir... Pense à ceux de ta famille qui seront consumés, pillés, hérétique, car c'est là leur destin pour celui qui tenta de se soustraire à la Vie elle-même !"

Désignant en achevant son discours le prisonnier, Ellamin le regarda dans les yeux, qu'un rideau de sang couvrait de moitié, puis revint à la jeune femme, dont la stérilité spirituelle éffarait l'érudit, lâchant un soupir marqué par son rictus.

"Tu veux toi-même le commander. T'a-t-il adressé un mot? Non, car pour l'Homme ployant sous la vérité de ce monde, mes murmures sont la seule mélodie dans le tumult dont est emplit le monde. Ta voix n'est même que charabia, à ses oreilles, car ce sont ses yeux qui le voient..."

"Ca suffit. Je constate que nos façons de pensés sont totalement différentes. Quoi que je dise, vous retorquez avec autre chose, et a chaque fois que vous retorquez, je vous répond également... Nous tournons en rond, pour finalement ne jamais conclure. Tandis qu'a cet homme, s'il n'aurait voulut de l'aide, il m'aurait repoussé, or, il m'acceuille plutôt chaleuresement."

Se relevant, et faisant face à l'inconnu, Myroo secoua legerement la tête de droite à gauche.

"Les émois de l'âme et la compassion ne font pas partis de votre vocabulaire, messire... Vous devriez songer à revoir tout cela. "

"Le vocable naquit du besoin, enfant, les sentiments ne peuvent passer par là, faute d'être dénaturés sinon. D'où te vient ton discours moraliste sur l'émoi, hein? C'est ainsi qu'il te fut appris, tu ne peux t'en défaire, et tu te noies dans une vision éculée depuis que deux mondes virent le jour. C'est au monde de revoir ses fondements, et aux contestataires de ton espèce de périr avec leurs idéaux conservateurs dépassés."

Repoussant la femme de la hampe de son jonc, Ellamin vint aux côtés du prisonnier, apposant sa main sur le sommet de son crâne, demeurant à hauteur de paume.

"Cet homme t'accueille sans broncher car il est entravé, il voudrait te chasser il ne le pourrait. Qu'il demeure avec moi, en ce cas..."

"Non ! " s'exclama la phoenix aux dernières paroles de l'inconnu.

Non, ce ne se passerait pas comme ca, non...

"Non, il ne restera pas avec vous. Déjà, c'est à lui de choisir, ce choix lui appartient, ensuite, pourquoi resterait-il avec vous ? Pour se faire battre ? Pour souffrir alors qu'il pourrait se battre plus tard une fois guérit ? Pour ne pas pouvoir prendre sa revanche ?! Non ! Non, il ne restera pas avec vous, car s'il tient à mourir, il moura un autre jour, mais autant que ce soit avec dignité !"

Revenant aux côtés de l'homme gisant à terre, Myroo lui prit la main, foudroyant l'inconnu du regard.

"Laissez-nous maintenant. Cette discussion est terminée. Peut-être le reverrez-vous sur un champ de bataille, dans l'unique espoir de vous trouver et de vous tuer pour toutes les souffrances que vous lui avait faite endurer..."

"La discussion ne s'achève que lorsque le carillon sonne la fin de l'office, hérétique, prends place avec ton ami, et assiste à sa transformation ! Il ne prendra sa revanche que s'il en est digne, qu'il acquère sa dignité ici, sous mes coups, qu'ils soient plus drus et puissants que ceux que la vie lui assènera, il vivra, j'en fais le serment !"

Enfiévré, Ellamin fit tourbilloner son jonc, le faisant heurter la jeune femme, puis s'abattant une nouvelle fois sur le captif, qui retint un cri de douleur, que l'érudit observa avec admiration, certain que son procédé était en branle.

"Retiens la colère et la douleur, imprègne-en tes sens, roys tes muscles, et comprends la dissonance, place-la au service de ton dieu si tu le veux, car ce n'est lui qui te l'insuffle !"

Se relevant d'un bond, n'ayant guère apprecié que cet homme la frappe de son jonc, Myroo s'interposa entre lui et l'homme gisant au sol, le poussant legerement pour le faire reculer.

"Ca suffit, laissez-nous. Osez seulement nous toucher une fois de plus, et je peux vous promettre que cette trace vous restera à vie..."

"Une parmi tant de traces, en ce cas, mais rien comparé à celles que j'ai apposées sur la chair de nombreux autres, gamine. Souhaites-tu que j'en laisse une plus marquante encore dans ton esprit que cette estafilade sur la joue?!"

Toisant la créature avec mépris, mais la frénésie paraissant dans son regard, Ellamin ne lâchais les deux êtres du regard, souriant narquoisement alors que la jeune fille tirait sans effet le captif, maintenu par les lourdes chaînes d'acier cerclant ses poings et son torse, le contortionnant et le mettant dans une position aggravant son état misérable. Reculant de quelques pas, l'érudit laissa une flamme paraître au sommet de son bâton, alors que de sa main il s'assurait une prise sur la poignée de sa katzbalger.

*Insipides bêtes de l'Infâme...*

"Gamine ou pas, mon esprit est solide. Si vous en doutez, je n'en n'ai que faire après tout."

Observant l'inconnu faire appraitre une flamme au sommet de son baton, Myroo lacha un sourire.

"Oho, de la magie de feu ? Voyez-vous cela... La maitrisez-vous aussi bien que vous parler ?"

"Mes flammes ont déjà lêché la chair de nombreuses créatures aujourd'hui cadavres, si c'est ce que tu entends, gamine! Mais je suppose que tu as déjà vu flammèches plus impressionantes. Ce n'est pas l'aspect, mais la façon dont on s'en sert qui font ce qu'elles sont, tiens-le pour dit."

Raillant la créature, d'aspect humaine mais dont il préssentait que ce n'était sa nature, tant pour avoir côtoyé des Hommes que pour en être un, même si ce n'était que demi, Ellamin reprenait sa figure grave, toisant toutefois l'être, plus interessé qu'au premier abord, alors que l'attitude de la jeune fille, non son irrespect mais son insensibilité à ses offenses, intrig(u)ait l'érudit.

"Il est au moins tout à ton honneur de n'être touchée par des mots, gamine, c'est l'une de ces qualités dont les hérétiques de Yam manquent cruellement, mais hélas d'autres tares jouent, et toute distance que tu puisse légitimement prendre, tu demeures une enfant. Au lieu de cela, ne veux-tu pas t'asseoir, et voir comment est franchie la ligne démarquant la larve du daemon? Lâche cette chrysalide de pierre cerclée d'acier, cela te fera une experience mémorable."

Fronçant les sourcils aux paroles de l'inconnu, Myroo secoua négativement la tête, comme lassée.

"Nous n'avons pas les même cultes, et je dois avouer que je prefere largement le miens. Quoi qu'a fait cet homme, il ne merite pas une mort si pitoyable. Voilà pourquoi je m'opposerais à vous. Nous n'avons pas les même valeurs, mais je possède encore du respect envers les autres, surtout les condamnés.."

Son regard devenant dur, et son ton plus froid, la jeune phoenix en avait marre de tant de paroles pour rien.

"Et je vous prierez d'arreter de m'apeller "gamine". Tout comme vous, j'ai un prénom."

"Je n'ai cure de ton nom, tout comme toi du mien, mais l'as-tu du sien? Certes non, qu'est-il, un simple être vivant, que tu sauverais, par simple pitié? En quoi le sort reservé peut-il être pitoyable, plus que celui l'attendant lorsqu'il mourra, égorgé, tuméfié, marqué par la maladie, ou la faim? Peut-être son passé est-il plus pitoyable que son destin immédiat, mais peu t'importe après tout, c'est un humain. Prends-le."

Faisant fulminer les liens, Ellamin toisa les lourdes chaînes entravant le captif, brûlant sa chair alors que la chaleur s'étendait et rougeoyait les pièces de fer, qui cédèrent rapidement, mais marquèrent l'homme, agonisant et couvrant son visage de larmes que le paladin regardait s'écouler.

"Vas, vis et décline."